Autour de l'hommage à JS
Par Carl Bessette (texte)
Carl Bessette & Farid Kassouf (vidéo)
et Maryse Boyce (photographies)
C'était beau comme toi, mon JS.
Tu te souviens, je répétais souvent aux gens à quel point les arrières-pensées et la bisbille étaient absurdes dans le milieu de la poésie? Car, disais-je, n'importe quelle personne du milieu, disons que tu la croises dans un congrès de dentistes par exemple, c'est ton frère! C'est ta sœur! On est tellement un petit milieu. On est une famille. Combien souvent j'ai répété aux gens que, n'en déplaise aux méchantes langues ou aux gens de mauvaise foi, c'est la vérité: nous sommes une famille. Tous ces gens là sont des proches.
Le soir de ton hommage, je n'ai pas eu besoin de le dire, on l'a vécu dans notre chair, sur place. Tu as réuni la famille. Tout le monde était là.
Cinq générations de poètes. Les maisons entremêlées. Ta poésie. Au cœur. Tu nous as (re)donné un élan qui va durer longtemps.